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J'ai officiellement adopté le nom Wilsonn Telimo Lwi, en créole, pour refléter ma profonde appréciation pour la culture et le patrimoine dynamiques d'Haïti.

Proposition pour le Conseil des Ministres d'adopter une résolution désignant le créole comme langue administrative dans tous les bureaux du gouvernement haïtien.

J'ai officiellement adopté le nom Wilsonn Telimo Lwi, en créole, pour refléter ma profonde appréciation pour la culture et le patrimoine dynamiques d'Haïti.
J'ai officiellement adopté le nom Wilsonn Telimo Lwi, en créole, pour refléter ma profonde appréciation pour la culture et le patrimoine dynamiques d'Haïti.

Ce changement de nom n'est pas simplement un choix personnel ; c'est une déclaration profonde de mon engagement à embrasser et à célébrer la riche tapisserie de l'identité haïtienne. En choisissant un nom enraciné dans notre langue maternelle, je souhaite honorer les traditions et les valeurs qui ont soutenu notre peuple à travers les générations. J'ai l'intention de m'engager dans des entreprises commerciales significatives au sein de la communauté haïtienne, en utilisant mon nouveau nom pour symboliser mon dévouement à cette culture dynamique. En tant que collectif, je crois fermement que nous incarnons l'esprit de notre temps, laissant un héritage durable qui résonne tout au long de ce siècle et au-delà. Ma vision transcende les frontières des affaires conventionnelles ; j'aspire à avoir une influence durable sur mon identité dans les espaces publics, enrichissant le paysage littéraire de l'histoire d'Haïti. Ce faisant, j'espère honorer les récits et les voix qui ont façonné cette nation, en veillant à ce que ma présence soit ressentie et mémorisée dans la riche tapisserie culturelle d'Haïti, où chaque fil raconte une histoire de résilience, de créativité et d'espoir. Je souhaite que ce nouvel engagement inspire d'autres à reconnaître l'importance de nos racines et à célébrer notre héritage commun, car chaque pas que nous faisons vers l'affirmation de notre identité contribue à un avenir plus lumineux pour notre pays.


Compte tenu de notre riche patrimoine culturel et de la nécessité d’une communication efficace au sein de nos institutions publiques, je propose respectueusement que le Conseil des ministres envisage d’adopter une résolution visant à établir le créole comme langue administrative officielle dans tous les bureaux du gouvernement haïtien. Cette initiative est non seulement opportune mais essentielle, car elle s’aligne sur les tendances sociétales actuelles et incarne notre identité collective en honorant la langue qui résonne auprès de la majorité de notre population. En désignant le créole comme langue officielle de l’administration, nous pouvons rendre les processus gouvernementaux plus accessibles et plus inclusifs pour tous les citoyens, en encourageant une plus grande participation à la gouvernance et à la vie civique. Ce changement faciliterait non seulement une communication plus transparente entre le gouvernement et le peuple, mais permettrait également aux citoyens de s’engager plus pleinement dans le processus démocratique, renforçant ainsi les fondements de notre société. De plus, cette décision pourrait inciter des initiatives éducatives qui valorisent la langue créole, contribuant ainsi à une meilleure compréhension des politiques et des services gouvernementaux parmi la population, et à un renforcement des liens entre le gouvernement et les citoyens, en rendant la bureaucratie moins opaque et plus accessible.


Ma vision va au-delà des effets immédiats de cette politique linguistique ; elle vise à intégrer mon engagement en faveur de la préservation et de la reconnaissance culturelles dans le tissu de notre vie publique. J’espère que cette résolution aura un impact profond sur le récit littéraire et historique d’Haïti, en célébrant notre diversité linguistique et en instillant un sentiment de fierté pour notre patrimoine. En reconnaissant officiellement le créole, nous pouvons créer une renaissance culturelle qui réaffirme notre identité et favorise une compréhension plus profonde de notre histoire et de nos traditions. Saisissons cette opportunité pour honorer notre langue et notre culture tout en forgeant un avenir plus inclusif et dynamique pour tous les Haïtiens, où chaque voix est entendue et valorisée, et où notre histoire commune est célébrée dans tous les recoins de notre société. Ce processus de reconnaissance et d'acceptation de notre langue maternelle peut également servir de catalyseur pour d'autres mouvements culturels et sociaux, renforçant ainsi notre unité face aux défis contemporains et à la mondialisation, tout en préservant notre singularité.


Le niveau d'alphabétisation des intellectuels haïtiens dans leur langue maternelle est préoccupant, car beaucoup ont du mal à former des phrases même basiques en créole haïtien, la langue qu'ils connaissent le mieux. Cet écart met en évidence un problème plus important concernant l'éducation linguistique et l'alphabétisation culturelle en Haïti. Malgré leurs capacités intellectuelles, de nombreuses personnes ont du mal à exprimer clairement leurs pensées et leurs idées en créole haïtien, le principal moyen de communication pour la plupart des Haïtiens. Cette limitation entrave leur capacité à s'engager auprès de leurs communautés et a un impact négatif sur leurs contributions aux discussions académiques et culturelles qui reposent sur leur langue maternelle. Il est essentiel de relever ce défi pour favoriser une communauté intellectuelle plus alphabétisée et culturellement connectée en Haïti, car cela est essentiel pour la croissance de notre société et l'autonomisation de nos citoyens. Par conséquent, il est impératif de mettre en place des programmes éducatifs qui encouragent l'utilisation du créole dans les institutions académiques, permettant ainsi aux étudiants de développer leurs compétences linguistiques tout en renforçant leur identité culturelle.


Pour relever les défis importants auxquels est confrontée la majorité de la population haïtienne, notamment les 97 % qui n’ont pas terminé leurs études universitaires, je préconise une approche éducative mettant l’accent sur le créole. Ce problème découle en grande partie de la dépendance du système éducatif au français, qui crée de redoutables barrières linguistiques pour de nombreuses personnes en Haïti qui sont plus à l’aise pour communiquer en créole. En promouvant des ressources et des programmes éducatifs en créole, je cherche à autonomiser ces communautés, à rendre l’enseignement supérieur plus accessible et à favoriser un environnement d’apprentissage inclusif qui respecte et exploite les atouts linguistiques du peuple haïtien. Cette initiative vise à améliorer les résultats scolaires et à élargir les opportunités pour tous, en veillant à ce que la langue ne soit pas un obstacle à l’avancement académique et professionnel. En investissant dans les capacités linguistiques de notre population, nous pouvons cultiver une nouvelle génération de penseurs, de dirigeants et d’innovateurs qui sont équipés pour contribuer de manière significative à notre société et à la communauté mondiale. De plus, cette approche éducative pourrait également renforcer la confiance des jeunes dans leur identité culturelle, les incitant à devenir des agents de changement au sein de leurs communautés et à participer activement à la construction d'un avenir meilleur pour Haïti.


Wilsonn Telimo Lwi,

Télé Kreyol, 12 novembre 2024.


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