La formation dans la langue maternelle est le meilleur pilier pour sortir Haïti de ses crises actuelles, notamment l'insécurité, les enlèvements, la famine, le logement, la santé, etc. si l'éducation est la base du développement d'une nation. Je cible le gouvernement et le parlement haïtiens, les mieux placés pour prendre des décisions à long terme concernant le créole haïtien et soutenir le ministère de l’éducation national d'Haïti.
Je suggère que le Conseil ministériel d'Haïti émette une résolution déclarant ce qui suit : le créole est la principale langue d'enseignement, avec le français, l'anglais et l'espagnol comme langues étrangères. Je suggère que le gouvernement haïtien, en particulier le ministère de l'éducation nationale d'Haïti, organise chaque programme d'études en Haïti dans une structure organisationnelle définie qui permet au public de visualiser les documents de classe en créole haïtien.
Je recommande également que le parlement modifie l'article cinq de la Constitution afin que le créole haïtien soit la langue administrative et d'enseignement.
Wilson Thélimo Louis,
Président d’ITIAHaïti et de KÒTAKÒT pou Ayiti Otonòm.